Constats
L’insertion par le logement est la porte d’entrée pour cerner la problématique des personnes en situation d’extrême fragilité.
Depuis quelques années, nous voyons évoluer les difficultés sociales qui s’additionnent dans des proportions inquiétantes (cumul de dettes très importantes, problème d’addictions, difficultés à régler les charges courantes, problèmes psychiatriques…).
Un relogement avec un bailleur social ordinaire s’avère impossible lors de l’analyse de la situation : dettes, mode de vie…
Un travail important est effectué en amont du relogement afin de préparer celui-ci dans des conditions optimales. Des rencontres régulières sont ainsi organisées avec le futur locataire, les intervenants sociaux de secteur, les travailleurs sociaux de la FICOSIL.
De façon générale, tout au long de l’ASLL, les personnes relogées nécessitent un suivi très important et nous travaillons, bien évidemment, en partenariat avec les différents services sociaux : Territoire de Vie Sociale, Services de tutelle, associations caritatives, services AEMO, autres bailleurs sociaux, mairies, CCAS, centres hospitaliers, centre de cure...
Notre expertise des situations due à la régularité des visites à domicile fait qu’un travail précieux est instauré avec les autres professionnels qu’ils soient délégué à la tutelle, référent RMI ou assistante sociale de secteur.
Notre intervention et celle des partenaires se complètent, le travail n’est pas le même, les disponibilités non plus ; une double intervention est le plus souvent justifiée au regard des situations sociales très problématiques.
Pour conclure, il semble important de signaler que l’augmentation des dépenses concernant les moyens de chauffage par exemple nuit fortement à l’équilibre du budget des familles relogées. Nous voyons régulièrement des personnes dans l’incapacité de se chauffer. Des demandes d’aides financières sollicitées concernant les énergies sont en croissance permanente.